pseudo-labour
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salut,
Ma charrue (3 socs Althaus) ayant bientôt la retraite( 30 ans) je ne suis pas décider a en acheter un autre .Je me tournerait ver du pseudo-labour ou du semis direct j'aimerais avoir votre avis vos expériences sur ce sujet
chez nous la terre est assez lourde
Merci
A + citoyen
Ma charrue (3 socs Althaus) ayant bientôt la retraite( 30 ans) je ne suis pas décider a en acheter un autre .Je me tournerait ver du pseudo-labour ou du semis direct j'aimerais avoir votre avis vos expériences sur ce sujet
chez nous la terre est assez lourde
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A + citoyen
- Gilles
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Chez nous, la terre est souvent très lourde (> 30 % d'argile), et souvent pentue. Depuis 1995, nous avons cessé de labourer les terres en côteaux car l'opération s'avérait trop coûteuse (3 heures/ha dans les pentes les plus fortes). Depuis, l'assolement est essentiellement composé de blé tendre et de tournesol, nous effectuons plusieurs déchaumages et un pseudo-labour non systématique. Le point de départ de l'itinéraire étant les conditions de récolte. Si les conditions sont bonnes, après un été sec (cas le plus fréquent chez nous), la structure du sol est bonne par l'exploitation racinaire de la culture précédente, donc nous nous concentrons sur la réalisation du lit de semence. Si une compaction à la récolte a eu lieu ou que le sol semble compact en profondeur, nous avons recours à un décompactage léger (20-30 cm). Nous n'avons pas remarqué de baisse de productivité, le seul problème à gérer étant le salisssment plus précoce des parcelles. Tant que nous pourrons utiliser du Glyphosate sans trop de contraintes, nous pourrons faire face, après...
Nous avons conservé le labour dans toutes les surfaces qui sont consacrées aux légumes, parce que la culture nécessite un enfouissement des résidus de la culture précédente, et nous labouraons encore aussi la majorité des parcelles de terres légères qui sont en plaine, donc facile à labourer, parce qu'un itinéraire sans labour ne veut pas forcémment dire économie de passages. Je coirs justement que le labour doit être supprimé partout où il est difficile à réaliser, de par la taille des parcelles, leur inclinaison ou la nature trop lourde de la terre. En soi, je ne lui vois aucune vertue agronomique sinon que de "cacher la misère" comme on dit chez nous, en mettant toute la matière organique là où elle n'est pas forcémment utile.
Gilles
Nous avons conservé le labour dans toutes les surfaces qui sont consacrées aux légumes, parce que la culture nécessite un enfouissement des résidus de la culture précédente, et nous labouraons encore aussi la majorité des parcelles de terres légères qui sont en plaine, donc facile à labourer, parce qu'un itinéraire sans labour ne veut pas forcémment dire économie de passages. Je coirs justement que le labour doit être supprimé partout où il est difficile à réaliser, de par la taille des parcelles, leur inclinaison ou la nature trop lourde de la terre. En soi, je ne lui vois aucune vertue agronomique sinon que de "cacher la misère" comme on dit chez nous, en mettant toute la matière organique là où elle n'est pas forcémment utile.
Gilles
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agronomiquement,le labour n'est pas indispensable,mais,suivant la réalité du terrain,et des contextes pédo-climatiques de la région ou l'on se trouve,abandonner définitivement la charrue peut être risqué,j'en ai fait l'amère expérience et,j'ai racheté une charrue cet automne.(je ne l'utilise pas automatiquement,mais,si les conditions pour travailler en non labour ne sont pas satisfaisantes,je la réatelle)
Moi aussi je suis dans le même cas que toi arnaud 56XL j'ai racheté une charrue cet automne parceque cette année le climat permettait pas le semis direct, je pense que la charrue une fois de temps en temps nettoye les terres des adventices qui ont tendance a ce développer beaucoup plus rapidement avec le semis direct.
A+ guill44
A+ guill44
- guigui1056
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Je pense que justement lorsque l'on se lance dans le semi directe (et non le sans labour qui n'est pas la même chose) c'est en perseverant que l'on obtient des résultats et plus particuliérement en terme de désherbage.
Je m'explique :
On est bien d'accord sur le fait que les premiéres années le devellopement des adventices est considerable. Mais a force de detruire les adventices et de ne pas travailler la terre en profondeur, la réserve de graines de ces adventices s'épuise (sans en resemer evidemment) et donc la tendence s'inverse.
Or si tout les 5 ans par exemple on labour, tout le travail du semi directe n'aura servi a rien puisque les graines d'adventices vont être a la surface et la terre sans graine va se retrouver au fond. On recommence comme au debut. Et je ne parle pas de la structure de la terre
.
guigui1056
Je m'explique :
On est bien d'accord sur le fait que les premiéres années le devellopement des adventices est considerable. Mais a force de detruire les adventices et de ne pas travailler la terre en profondeur, la réserve de graines de ces adventices s'épuise (sans en resemer evidemment) et donc la tendence s'inverse.
Or si tout les 5 ans par exemple on labour, tout le travail du semi directe n'aura servi a rien puisque les graines d'adventices vont être a la surface et la terre sans graine va se retrouver au fond. On recommence comme au debut. Et je ne parle pas de la structure de la terre
guigui1056
Les rendements sont en général moins bons en semis direct.Il y a économie sur les charges (pas en charges operationnelles) mecanique ,carburant ,temps.Chez nous on ne laboure pas tous les ans,mais on ne fait pas du semis direct:déchaumage superficiel (5 ,10 cm) puis chisel ou decompacteur ,glyphos et enfin vibro ou déchaumeur juste avant le semis.IL y avait un article sur Réussir céreales grandes cultures où il restait chez un agriculteur ( 200HA) une MB ,un pulvé ,un semoir spécial ,un épandeur d'engrais et un tracteur de 80 CV .IL faisait tout en semis direct mais il ne parlait pas de ses rendements 

donc moi je ne suis ni contre ni pour le pseudo labour mais une fois que tu te lance dans le pseudo labour il ne faut pas que tu te remetre a labourer sinon toute des année de travail seron foutu en l air
Mais le pseudo labour donne enormement d avantage comme:
-limite l erosion
-ameliore le devellopement des micro organisme
-et un bon point economie du temps de travail et du fuel
sinon le pseudo labour peut etre une bonne chose de tout façon il faut essaiyer
Mais le pseudo labour donne enormement d avantage comme:
-limite l erosion
-ameliore le devellopement des micro organisme
-et un bon point economie du temps de travail et du fuel
sinon le pseudo labour peut etre une bonne chose de tout façon il faut essaiyer
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- Enregistré le : 10 déc. 2006 13:00
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un bon forum basé sur le non-labour et les techniques simplifiées, mais les laboureurs sont admis
http://www.agricool.net

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- paul hoffer
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Il me semble qu'il serait interresant de relancer ce sujet.
Pour ma part je pratique le non labour pour les cultures d'hiver(ble ,colza),sur une partie du maïs(sol tres leger et caillouteux en pente)et pour l'implantation du blé derriere maïs.
Pour les cultures d'hiver ma rotation est simple ble,colza;un tournesol quand l'herbe devient trop envahissante.Ainsi je n'ai pas decompacter depuis 3 ans(sur 5 ans de non labour):je considere que la structure se refait durant les mois d'eté.J'ai realisés de bonnes economies sur le poste carburant et sur les pieces d'usure des outils(moins de passages).Mes rendement sont identiques voire superieur à avant.Les dechaumages sont pratiqués avec un cover-crop(plutot un off-set souch-pinet)et un cultivateur et en situation tres seche avec le cultimix.Souvent deux dechaumages.
Pour le maïs sur les sols caillouteux et en pentes c'est la seule solution que nous ayons trouvés pour eviter les problemes de ravinenements.De plus la portance est bien meilleure maintenant(5 années de non labour).Ces terres sont en monculture et le decompactage est systematique.Pour l'instant le desherbage ne pose pas de probleme particuliers en croisant les produits et les modes d'actions.
Pour ce qui est du blé derrere maïs je seme quand mes voisin comencent à labourer.
là non plus pas de diference de rendements.
Une tres grosse partie de l'exploitation est labourée et en monoculture de maïs.Pour l'avenir la question se pose avec les possibilitées d'agrandissements serait t'il pas interessant d'assoler plus et de rendre le non labour systematique.
Voila pour mon experience personelle.Je serai ravis d'avoir votre avis la dessus...

Pour ma part je pratique le non labour pour les cultures d'hiver(ble ,colza),sur une partie du maïs(sol tres leger et caillouteux en pente)et pour l'implantation du blé derriere maïs.
Pour les cultures d'hiver ma rotation est simple ble,colza;un tournesol quand l'herbe devient trop envahissante.Ainsi je n'ai pas decompacter depuis 3 ans(sur 5 ans de non labour):je considere que la structure se refait durant les mois d'eté.J'ai realisés de bonnes economies sur le poste carburant et sur les pieces d'usure des outils(moins de passages).Mes rendement sont identiques voire superieur à avant.Les dechaumages sont pratiqués avec un cover-crop(plutot un off-set souch-pinet)et un cultivateur et en situation tres seche avec le cultimix.Souvent deux dechaumages.
Pour le maïs sur les sols caillouteux et en pentes c'est la seule solution que nous ayons trouvés pour eviter les problemes de ravinenements.De plus la portance est bien meilleure maintenant(5 années de non labour).Ces terres sont en monculture et le decompactage est systematique.Pour l'instant le desherbage ne pose pas de probleme particuliers en croisant les produits et les modes d'actions.
Pour ce qui est du blé derrere maïs je seme quand mes voisin comencent à labourer.

Une tres grosse partie de l'exploitation est labourée et en monoculture de maïs.Pour l'avenir la question se pose avec les possibilitées d'agrandissements serait t'il pas interessant d'assoler plus et de rendre le non labour systematique.

Voila pour mon experience personelle.Je serai ravis d'avoir votre avis la dessus...
- Papounet 82
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- Enregistré le : 05 janv. 2006 13:47
C'est la première année que je ne laboure pas(sauf pour les orges) .Effectivement les postes fuel et temps de travaux ont bien baissé. Suite à l'année sèche que nous avons connu , la structure du sol est excellente avec de très bonnes levées. Par contre , un peu plus d'adventices , c'est donc à surveiller . Pour le reste je découvre ....
L'objectif est d'utiliser le matériel présent sur l'exploit (cover crop , chisel , decompacteur ) . Je ne veux pas investir dans du matériel dit TCS . Ces matériels sont très coûteux , un effet de mode , ou alors réservés au grosses exploitations .
L'objectif est d'utiliser le matériel présent sur l'exploit (cover crop , chisel , decompacteur ) . Je ne veux pas investir dans du matériel dit TCS . Ces matériels sont très coûteux , un effet de mode , ou alors réservés au grosses exploitations .
jeff
Pour les investissement tu as raison jeff on peut commencer les tcs avec du materiel present sur l'exploitation.Moi j'ai profités du CTE pour le cultimix et le semoir a disque;l'ancien semoir a sabots posait trop de problemes avec les residuts.Le decompacteur est un lely(5 dents) a dents droites qui bouleverse peut etre un peu trop la surface mais pour demarrer sa me suffisait.Peut etre qu'à l'avenir on achetera un agrisem ou un equipe de dents michel mais ces outils là ne sont pas donnés.