Jean Pierre Noret, il s'agit de lui (JPN), participait à une démo, chez Fendt: le tracteur s'est renversé, un autre journaliste, quand à lui, y a laissé la vie.
Bon rétablissement JP, d'ici Bersac, tu as le temps de t'en remmettre
Condoléances à la famille d'Olivier, que je ne connais que par ses articles.
Plus d'infos ici:**
Vu sur le site materielagricole.info:
Le journaliste du machinisme agricole, Olivier Fachard, a été mortellement blessé mardi 6 octobre en procédant à l'essai d'un tracteur. Le drame s'est produit à Marktoberdorf, en Allemagne, lors d'une présentation à la presse des nouveautés de la gamme Fendt. Toutes les circonstances exactes du drame de Marktoberdorf n'ont pas encore été établies par l'enquête, mais selon des éléments recueillis sur place, Olivier Fachard et Jean-Pierre Noret, un autre journaliste du machinisme agricole, avaient pris place à bord d'un tracteur pour en éprouver le confort et l'agrément de conduite. Pour une raison encore indéterminée, le tracteur est parti en embardée et Olivier Fachard a été sévèrement touché lorsque l'engin s'est couché. Malgré l'arrivée rapide des secours et tous les moyens déployés, Olivier Fachard a malheureusement succombé à ses blessures. Olivier Fachard était un journaliste agricole expérimenté. Franc-comtois d'origine, Lillois d'adoption et de cÅ?ur, il avait démarré sa carrière dans la distribution de machines agricoles, puis il était devenu journaliste, d'abord pour Cultivar dans les années quatre-vingt, ensuite en tant qu'indépendant pour Le Betteravier français et Entrepreneurs des territoires. Il était unanimement apprécié par ses pairs et par les professionnels du machinisme agricole pour son bon esprit, sa convivialité et sa fine connaissance des matériels. Il était le président de l'AJMA, l'amicale de journalistes du machinisme agricole. Ã? l'annonce du décès d'Olivier, l'émotion est vive dans toute la profession, chez ses collègues journalistes mais aussi au sein du groupe Agco, l'organisateur de l'évènement. Tous veulent témoigner de leur amitié et de leurs sentiments de profonde tristesse à son épouse, sa famille et ses amis. Bien sûr, après un tel drame, d'innombrables questions se bousculent. Celles de la sécurité d'une telle manifestation, celle plus générale de la sûreté des passagers dans la cabine d'un tracteur, celles de l'aptitude à la conduite d'un tracteur de forte puissanceâ?¦ Pour avoir personnellement assisté à l'évènement, je ne peux que reconnaître que toutes les précautions avaient été prises par les équipes de Fendt pour délimiter des zones d'évolution des machines et des périmètres de circulation du public. Des chauffeurs avaient été prévus en nombre suffisant pour accompagner les journalistes dans les essais. Je dois aussi témoigner du caractère responsable d'Olivier Fachard et de Jean-Pierre Noret, ainsi que de leur expérience en conduite des tracteurs. Il n'en reste pas moins que, par leur métier et par leur passion de journalistes, ils n'ont pas l'habitude de gaspiller une seule minute d'une manifestation. Ils ont besoin de tester, de comprendre et d'évaluer les machines agricoles. Ils veulent toujours mieux connaître les constructeurs et leurs stratégies. Ils le font pour eux, car ils sont passionnés. Ils le font avant tout pour partager leurs informations avec leurs lecteurs. Leur engagement est toujours total, foncièrement généreuxâ?¦ La sécurité des tracteurs a heureusement énormément progressé depuis la généralisation des cabines et des arceaux de sécurité. Mais, ce drame, aussi inattendu qu'aberrant, vient nous rappeler combien l'accroissement de la vitesse des tracteurs pose avec acuité, des nouvelles questions en matière de sécurité passive pour le chauffeur et son passager. Il soulève aussi le problème de la sécurité active et de l'éventuelle adoption de systèmes de contrôle de freinage ABS ou de trajectoire ESP à bord de tracteur. Il doit aussi être l'occasion de s'interroger, une fois de plus, sur les formations et les permis exigés pour conduire des tracteurs. Tous ces aspects ont certes déjà fait l'objet de débats chez les constructeurs, dans leurs représentions syndicales, dans les administrations et auprès des organisations professionnelles agricoles. Il appartient désormais à l'ensemble de ces interlocuteurs d'ouvrir de nouvelles discussions pour favoriser une rapide évolution des techniques et des règlementations. Olivier le mérite. Pour l'ami Olivier, Bernard Serpantié
**Source GTP
