
oeuf dur et lardon miam


mais les asperges sauvages



faudrait goûtté pr voir


Cuisine
Plus encore que le curé du coin (celui de Camarès...et son célèbre problème morphologique), l'Aveyronnais voue un culte à la nourriture (et au porte-monnaie aussi...), grasse de préférence. On peut notamment noter comme spécialités :
Le tripou (panse d'agneau) : Cette recette à base de tripes d'agneau dégage une forte odeur, juste assez forte pour éveiller en douceur les sens du brave Aveyronnais au petit matin. S'ils ne sortent pas de la maison Charles Savy, c'est qu'ils sont pas bons. C'est comme ça.
L'aligot : Ancêtre de la purée au fromage. Composé de patates, de crème fraîche, et de tome (sorte de Cantal de Laguiole, donc meilleur). L'aligot a l'étrange propriété de panser l'estomac, et aussi de très bien colmater les fissures dans les murs. Se consomme généralement avec un morceau de saucisse et quelques litres de Marcillac.
Le Marcillac : Vin pas terrible. Le plus difficile est de faire passer le premier verre, après ça va tout seul. (Ce vin semble être le seul à avoir la vertu d'empêcher que l'aligot n'adhère définitivement à la paroi de l'estomac.) Il faut aussi ne pas oublier de se méfier du Marcillac car il possède l'étrange spécificité de coller les joues au dents... (cette qualité étant tout de même revendiquée par le vin de Broquiès...)
La soupe au fromage (ne se mange qu'avec une fourchette) : Autre pansement au ventre. Fameux au petit déjeuner, surtout quand le Marcillac a un peu trop coulé la veille.
Le gàteau à la broche : Petit gàteau, léger, pour digérer après une bonne assiette d'aligot. Ingrédients : 1 kg de farine, 1 kg de sucre, 24 Å?ufs, 1 Kg de beurre, 1 cuillerée à café de sel, 6 à 8 sachets de sucre vanillé, 2 paquets de levure et un verre de rhum.
(Cette recette n'est vraisemblablement pas aveyronnaise d'origine, au vu du nombre important d'ingrédients à fournir.)
Faites attention !
Touriste ! Ne t'y aventure pas ! Le risque d'étouffement est réel !
La fouace : Pàtisserie culte. La fouace moderne tend à ressembler à une brioche. La vraie fouace c'est comme une brioche, en dix fois plus dense. Accessoirement la fouace sert de prétexte pour déboucher du vin blanc. Car seul les plus vieux aveyronnais sont capables de manger la fouace "sèche".
La pompe à l'huile : Cette recette s'apparente à une fine pàte composée de 80% d'huile, comme son nom l'indique, et qui aide à faire glisser les 20% de sucre qui vont avec.
Le roquefort : Fromage qui pue d'entre les fromages qui puent. Conçu pour pouvoir boire un coup de Marcillac entre l'Aligot et le Gàteau à la broche.
L'estofinade : Purée au poison poisson. L'estofinade ressemble à la brandade en plus "lourd" ( des patates, des oeufs cuits et crus, du poisson pourri séché, de l'huile bouillante et de l'huile froide, du persil pour faire plus bio. Seul le vrai Aveyronnais (du nord ouest), pas celui de Paris, est capable d'ingurgiter des kilos d'estofinade par tous les temps.
Le repountchou, plante vivace qui pousse dans les bartas du monde entier et qui permet de distinguer l'aveyronnais de l'homo sapiens mieux que la plaque d'immatriculation de sa voiture : quelqu'un qui ramasse les repountchous en Charente Maritime ou dans le Nord du Chili, c'est un aveyronnais, il n'y a qu'eux qui mangent ça. Et quelques carmausins, c'est dire. Le repountchou, en français, se nomme tamier commun ou herbe aux femmes battues. Ce n'est pas une asperge sauvage, les asperges sauvages poussent dans le Tarn et le Lot mais pas en Aveyron, allez savoir pourquoi, peut-être parce que c'est meilleur. Le repountchou a une saveur amère et des vertus innombrables dont les deux principales sont d'être (à la rigueur) comestible -à condition d'être préalablement blanchi et additionné de lardons, Å?uf dur haché et arrosé de vinaigre chaud ayant servi à déglacer la poêle des lardons- et totalement gratuit. Mais on peut aussi en vendre sur le marché, au prix de la truffe ou du caviar. Il paraît qu'il y en a qui achètent.
L'Entubade du Tarnais : spécialité aveyronnaise, qui consiste à inviter des gens à manger en leur demandant d'amener le repas (c'est moins cher).
La Pascade, ça ressemble à une crêpe de 1 cm d'épaisseur. S'accompagne de sure ou de confiture.
Ha un connaisseur , la brasserie ce situe à 15km de chez moi , déjà aller à une dégustationPat a écrit :Ben moi, je prendrais bien une petite "Trolls"...
C'est pas un problème de note